2019, 9 représentations
Tournée 2020: annulée (covid-19)
Penser et agir avec la nature
Cette création est une réflexion sur l’histoire de la planète ou plus précisément sur ce que signifie, aujourd’hui, « protéger la nature » si ce n’est mieux parler des relations entre les hommes dans leur diversité et la diversité des formes de vie.Comme tous les spectacles du Théâtre du Sentier, la pièce propose une réflexion ouverte, théâtrale, souvent ludique qui se termine par une rencontre, un échange avec le public qui s’ouvre à la discussion, à l’écoute, à l’expression contrastée.
Dans le dispositif scénique léger, poétique et écologique les comédiens s’installent et s’intègrent dans l’environnement de la représentation.
DISTRIBUTION
Conception Claude Thébert – Texte Christiane Thébert – Jeu Claude Thébert – Musique et jeu Marie-Claire Stambac – Scénographie Virginie Delannoy – Production Jeanne Quattropani – Administration Beatrice Cazorla – Photographies Dorothée Thébert Filliger
Et si on reprenait dès le début.
Sur cette planète vieille de 3 à 4 milliards d’années s’est développé un phénomène bizarre que nous appelons la vie et dont nous faisons partie. Nous n’en faisons pas partie depuis longtemps.
Et si nous jetions des mots anciens, magnifiques, de fleurs, d’arbres. Aller n’importe où, sans plan, c’est bien là le rêve de l’aventurier. Découvrir au hasard, être surpris, affronter la nouveauté, telle est l’intention de l’explorateur, qu’il soit confirmé ou en culotte courte. Réapprivoiser la beauté.
Depuis sa création, le Théâtre du Sentier a fait plus de 700 représentations (je n’ai pas le chiffre exact), dont la moitié dans les parcs, hors des théâtres, dans la rue, à l’extérieur donc, dans la nature, sous des arbres centenaires, sous des ciels parfois menaçants. Et le vent souffle où il veut, quand il veut, où il peut, emportant parfois des bouts de décors comme dans un imaginaire baroque mais toujours au bon moment dramaturgique pour distraire et relancer l’attention.
Il suffit de se laisser désorienter, de divaguer au sens d’errer à l’abandon comme les animaux ou les fous. Prospecter, explorer, fouiller, inventorier, c’est possible tout près de chez soi, sur le bord du chemin, là le pissenlit, Taraxacum officinale, là le plantain lancéolé, les pattes de chat, la centaurée scabieuse, la petite sanguisorbe… Pendant des centaines de millions d’années d’autres êtres vivants ont occupé les lieux où se trouvent nos maisons, nos lits, nos chaises. Mais il y a un autre monde et il est dans celui-ci. Il suffit de faire de détours.
Oui, je sais… Peut-être bien que l’humanité réussira à s’éliminer elle-même. Peut-être aussi que les actuels inconscients qui pilotent l’espèce resteront-ils aux commandes. Le pessimisme nécessaire n’est que la première marche de l’optimisme. Et avec l’accordéon de Marie-Claire Stambac, il est possible de se mouvoir parmi une forêt de lutrins rouges personnalisés par notre scénographe-plasticienne Virginie Delanoy.
Nous sommes contents de vous dire…
Claude Thébert, avril 2019
PROFESSIONNELS
Vous pouvez télécharger le dossier de presse/diffusion du spectacle.
Contact diffusion, presse et communication: Jeanne Quattropani – 079 522 42 86 – admin@theatredusentier.ch
Une production du théâtre du sentier
Avec le soutien de la Ville de Genève et de la Coopérative suisse des artistes interprètes (SIG).